Protestants en fête à Strasbourg
On en rencontrait un peu partout dans Strasbourg ce samedi-là.
Et encore un peu plus vers la place Kléber ou vers l’église Saint Thomas car c’est là qu’on venait les chercher. Il faut dire que cette Église se situe rue Martin Luther, tiens, tiens.
Ce qu’on venait chercher c’était des « protestants en fête »
C’est quoi ça ? C’étaient des sacs avec écrit : « Protestants en fête 2017 » Les messieurs un peu chics et grisonnants ou encore les jeunes en sweat et basket, les enfants, les jeunes parents, les grands parents, les scouts…tous portaient les sacs, ils avaient envahi Strasbourg paisiblement.
Quelle ville magnifique pour faire la fête, pleine de petites places, de quais au bord de l’eau, une belle lumière.
Sainte Aurélie – Strasbourg
On est retourné place Kléber pour rencontrer toutes les associations qui tenaient des stands, la fédération protestante de France les aumôneries d’hôpitaux et de prison. Il y avait la Fondation John Bost, il y avait Ottilie Bonnema qui est aumônier à la Force et qui fut pasteur à clamart Issy.
On va déjeuner, on retrouve d’autres « Pro…fêtes » on suit une rue de la vieille ville et là sortant d’un porche moyenâgeux qui retrouve-t-on?
Ottilie qui nous fait entrer dans une institution catholique fort accueillante.
Une vingtaine de gens de John Bost, résidents et accompagnants mélangés, nous invitent à partager leur délicieux goûter. Magnifique moment de partage et d’échange.
Ils nous racontent qu’ils sont fins prêts pour le culte du lendemain auquel ils vont même participer.
« Ce qu’on venait chercher c’était des « protestants en fête » »
Dimanche matin culte au Zénith, nous sommes très très nombreux. Belle prédication du pasteur François Clavairoly sur le fils prodigue, témoignage émouvant de réfugiés syriens… moment fort quand l’assemblée s’est levée spontanément pour entonner à pleine voix “A toi la gloire” et “je louerai l’Eternel”, c’est tout le corps qui vibre à la joie de la communion, à la joie de chanter ensemble. Un seul regret, qu’il n’y ait pas eu plus de cantiques connus chantés par toute l’assemblée. Dans la liturgie du culte, Luther a réservé une place centrale au chant de la communauté car “Chanter, c’est prier deux fois”.
Alors chantons tous en choeur !
Vous souhaitez recevoir ces textes par mail ? Abonnez vous à notre Newsletter