Culte intergénérationnel de Noël

Dimanche 10 décembre à 10h30

Le BLÉ

Tous les 2 à 3 mois, le BLÉ, Bulletin de Liaison et d’Echanges de notre paroisse parait.

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Cultes

A 10h30 les dimanches pairs au temple de Clamart, 43 rue du Moulin de Pierre impairs au temple d’Issy les Moulineaux, 18 rue Marceau et sur YouTube EPU de Clamart Issy les Moulineaux Meudon la Forêt Pour savoir comment nous rejoindre cliquez « ici ».

Culte à la Une

En lui, vous avez été comblés de toutes les richesses.

Culte du 3 décembre 2023 présidé par Thierry Delaunay

L’EDITO

LE BLÉ (bulletin de liaison et d’échange) septembre – octobre 2023

Par la pasteure Heli Sirapian

La table, la créatrice des liens profonds ou le symbole de l’exclusion
             La pandémie, à travers de laquelle le monde entier est passé, a mis en question beaucoup de nos activités habituelles. Les rassemblements, les cultes ont dû être suspendus ou pensés autrement. Mais en retournant vers notre vie antérieure nous redécouvrons la chose que la covid a sûrement influencée le plus : la Sainte Cène. Lors de la reprise de ce sacrement voici une petite plongée dans son sens, selon les uns et les autres…
Déjà les expressions utilisées expriment une variété d’approches différentes : la communion vient du latin communio, signifiant communion, communauté ou mise en commun. Elle est considérée comme une union de plusieurs personnes dans la même foi ainsi qu’un rite plutôt catholique. Quant à l’eucharistie, elle vient du grec ancien, comme eukharistia,
comme reconnaissance ou action de grâce. L’eucharistie est sûrement une expression assez catholique, le sacrement du corps et du sang de Jésus-Christ que les orthodoxes utilisent aussi. La troisième expression courante, la sainte cène, vient du latin cena, comme repas. Il est le récit que l’on retrouve dans les évangiles synoptiques. La mise en appui est sur l’acte de commémorer la cène originale, pratiqué par les protestants. Les autres expressions sont également le repas du Seigneur (terminologie utilisée par l’apôtre Paul) ou la fraction du pain.
Les églises chrétiennes sont unanimes : la Sainte Cène est un sacrement, institué par le Christ lui-même selon les évangiles. Le mot sacrement en lui-même implique une sanctification de celui qui en est l’objet. Mais quoi exactement, comment, quand… ? Les réponses laissent entendre des choses différentes selon les tables.
             Dans son Petit Catéchisme (1529, Luther écrit comment en sacrement de l’autel « nous mangeons son vrai corps et buvons son vrai sang sous les espèces du pain et du vin ». Selon lui, la grâce de la Sainte Cène nous est indiquée par ces mots : « Donné et versé (répandu) pour vous en rémission des péchés ». Selon Luther, il ne s’agit pas de cet acte, mais de la parole du Christ : donné et versé pour nous. Et la parole divine agit par la foi. En effet, pour Luther, la seule exigence pour participer à la communion est la foi à l’absolution de nos péchés.
             Dans son « Petit traité sur la cène » (1541), Calvin ouvre ses réflexions sur plusieurs aspects complémentaires. La Cène est un appel à repentance. Selon Calvin, nous réaliserons son utilité en soulignant d’abord notre pauvreté
intérieure. De plus, il voit que par la cène, le Père céleste nous permet de contempler la vie de Jésus, le voir comme dans un miroir par nos sens et se souvenir qu’il est mort pour nous, pour nous délivrer de la mort et nous rétablir dans une immortalité céleste. La Cène est une consolation particulière pour nous. Selon Calvin, nous pouvons dire que le Seigneur nous y déploie tous les trésors de ses grâces spirituelles en nous faisant compagnons de tous les biens et richesses de notre Seigneur Jésus.
Calvin rappelle cette même grâce de délivrance des péchés et qu’acquérir la vie éternelle nous est offerte par l’évangile aussi. Toutefois, en la cène, nous en obtenons une plus grande certitude. Sa réflexion est la suivante : « Puisque les biens de Jésus-Christ ne nous appartiennent en rien, à moins qu’ils ne soient premièrement nôtres, il faut qu’ils nous soient premièrement donnés en la cène, afin que les choses que nous avons évoquées soient vraiment accomplies en nous. C’est pour cette raison que j’ai pour habitude de dire que la substance et la matière des sacrements, c’est le
Seigneur Jésus, et que leur efficacité vient des grâces et des bénédictions que nous avons par son moyen. » Nous participons ainsi à sa divinité, mais sommes également invités à participer à son humanité.
             Dans ses réflexions, Calvin soulève également des aspects du développement spirituel, notre communion au corps du Christ comme un mystère, comme la présence du Saint Esprit sous forme de colombe. La sainte Cène est  également un repas d’action de grâces : « Jésus-Christ nous est offert dans la cène, afin que nous le possédions, lui et toute la plénitude de grâces que nous pouvons désirer » et qui nous pousse à rendre grâce à Dieu, exprimer notre gratitude.
Pour Calvin, la cène est également un moyen de sanctification ainsi que la communion fraternelle, un accord tels que les membres d’un même corps. Selon lui « la cène nous exhorte à vivre avec sainteté, et surtout à conserver l’amour et le soin fraternel entre nous. »
             Ayant lu Luther et Calvin l’un après l’autre, j’étais étonnée de voir à quel point leurs approches laissaient de la place pour le mystère, pour le travail de Saint Esprit en nous joignant au corps de Christ. En effet, notre participation à sa vie et son salut se manifeste de façon la plus concrète par la cène.
Mais un mot est absent de leurs écritures : la transsubstantation, notion présente dans la théologie catholique voire orthodoxe. En effet, le mot est déjà apparu dans le XIIème siècle et défini comme concept du dogme par le quatrième
concile du Latran (1215) et confirmé par celui de Trente (1545-1563). Le concept de substance est une réflexion de la philosophie aristotélicienne. La substance est ce qui existe par soi-même et qui ne peut pas être perçue par les sens. La substance est donc l’état réel, invisible des choses. Et ainsi la transsubstantation veut pointer pour le sens de
l’acte de la cène, mais plus tardivement le concept est utilisé aussi pour essayer de tracer le moment de changement du vin et du pain en corps et en sang du Christ.
Traditionnellement les luthériens croient que lors de la célébration eucharistique, le corps et le sang de Jésus sont objectivement présents « dans, sous et avec la forme » du pain et du vin. Ceux-ci gardent leur essence, étant le même temps le corps et le sang de Jésus Christ. Le Christ est réellement présent pour les luthériens. La doctrine de Luther doit être distinguée de la consubstantation au sens strict : le corps et le sang ne sont pas contenus de manière locale dans le pain et le vin. Les substances ne sont pas unies de manière permanente, mais seulement dans le cadre du sacrement. Quant aux réformés, les héritiers de Calvin, croient en présence réelle du Christ, mais l’expliquent par une présence spirituelle, pneumatique.
On voit ainsi que les calvinistes, les luthériens ainsi que les catholiques voient une union réelle avec le Christ lors de l’eucharistie (contrairement à Zwingli, pour lequel il ne s’agissait qu’une cérémonie mémorielle et symbolique). L’approche de l’église non-divisée est donc sur le mystère, que Luther et Calvin voulaient garder. En effet, la spéculation trop précise sur la transsubstantation efface cette dimension et nous voyons que la présence réelle n’implique pas nécessairement la transsubstantation. Selon mon interprétation, la partie la plus impressive est sûrement l’effet de la Sainte Cène sur notre vie spirituelle, et non l’acte en tant que tel, ni l’état des espèces présentes.
Le plus essentiel, c’est de pouvoir chanter : O Jésus tu nous appelles à former un même corps, à rester toujours fidèles, tous unis dans nos efforts. Que jamais rien ne sépare ceux qui veulent te servir, mais que ton amour s’empare de nos cœurs pour les unir.
Pasteure Heli SIRAPIAN

Louanges et prières

Avec Claude et Jean-René, venez louer le Seigneur. Groupe œcuménique ouvert à toutes et tous. Les instruments sont les bienvenus.

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Temple d’Issy, 18 rue Marceau
Issy les Moulineaux, 92130 France
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PréKT

Le PréKT concerne les enfants entrant en 6ème et se déroule sur deux ans. Le thème retenu cette année est : "Qu'est-ce qu'être protestant aujourd'hui ?"

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EPI, 18 rue Marceau
Issy-les-Moulineaux, 92130 France
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Caravane de l’avent

À partir du mardi 28 novembre jusqu’à la veillée de Noël le 24 décembre, plusieurs foyers ouvrent leur maison pour accueillir celles et ceux qui y viendront pour vivre un temps de partage et de recueillement. La rencontre durera une petite heure, autour d’un passage biblique, de cantiques et d’une prière. Le passage de ce […]

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Culte

Culte présidé par le pasteur Amos Ngoua Mouri.

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Temple de Clamart et en ligne, 43 rue du Moulin de Pierre
CLAMART, 92140 France
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Éveil à la foi – École biblique

L’École Biblique accueille les enfants de 8 à 11 ans pendant le culte (10H30-12H). Le thème retenu cette année est  celui de "la fraternité". L’éveil à la foi accueille les enfants de 3 à 6 ans pendant le culte.

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La Fraternité, 43 rue du Moulin de Pierre
CLAMART, 92140 France
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Aux Sources de la Foi

Le groupe ‘’Aux sources de la Foi’’ reprend ses rencontres d’études et d’échanges en octobre au temple de Clamart de 14 H 30 à 16 H. Les dates retenues sont : En 2023 : le 10 octobre ; le 14 novembre ; le 12 décembre ; En 2024 : le 9 janvier ; le 6 février ; le 12 mars ; le […]

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La Fraternité, 43 rue du Moulin de Pierre
CLAMART, 92140 France
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Nos activités

L'Éveil à la Foi

Une fois par mois, pendant le culte du dimanche, une équipe d’animateurs fait découvrir aux enfants âgés de 4 à 7 ans les grandes figures du premier Testament, ainsi que les grands événements de la vie de Jésus.

L'École Biblique

Deux fois par mois, pendant le culte du dimanche, l’École Biblique fait découvrir aux enfants de 8 à 11 ans, la Bible et ses grandes figures dans la joie, le jeu et le chant.

La Catéchèse

Aux jeunes de 12 à 15 ans, un parcours de 4 ans est proposé afin de les préparer à leur décision personnelle d’affirmer ou de confirmer leur foi. Une fois par mois autour d’un buffet partagé que chacun approvisionne.

L'Entraide

L’Entraide vient en aide aux exclus et aux plus démunis. Elle anime de nombreuses activités allant dans ce sens et permettant à chacun de s’engager selon ses envies et ses possibilités.

Aux Sources de la Foi

Les rencontres du groupe ‘’Aux sources de la foi’’ ont lieu régulièrement depuis 2006. C’est un lieu d’échange et de partage sur des sujets en lien avec la foi chrétienne. Il se veut très ouvert, œcuménique, un lieu où la parole peut circuler librement.

Ephata

Ephata est notre groupe d’intercession. N’hésitez pas à nous confier vos demandes de prières. Nous les porterons auprès de notre Seigneur le mieux que nous pourrons car comme Pierre le rappelle, « déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5.7).

Louanges et prières

Retrouvez notre groupe œcuménique ouvert à toutes et tous les vendredis de 19h30 à 20h15 hors vacances scolaires dans le temple d’Issy pour un temps de louange chantée accompagnée à la guitare. Aucune condition d’assiduité mais à consommer sans modération.