L’HISTOIRE DE JACOB – 1er épisode
La Bible est pleine d’histoires de gens qui ont vécu il y a très longtemps et qui ont eu des aventures extraordinaires.
Celle de JACOB en est un exemple. Elle montre combien Dieu s’intéresse à nous, les humains qu’il a créés, et nous accompagne dans notre vie. On trouve ce récit dans la Bible, dans livre de la Genèse tout au début de ce gros livre qu’est la Bible (chapitre 25 à 33).
Ce mois-ci nous aurons le récit de sa jeunesse dans sa famille ( chapitres 25, 26, et 27).
Cette famille vivait dans le pays de Canaan, le pays que Dieu avait choisi de donner au grand-père Abraham et à la grand-mère Sarah, parents d’Isaac.
Comme dans toutes les familles, il y avait parfois des problèmes entre les frères. Ces garçons étaient très différents.
Esaü avait des cheveux roux, il était poilu, il aimait courir à travers les champs et était devenu très jeune un habile chasseur. Isaac son père l’aimait car il lui rapportait et lui préparait du gibier dont il se régalait. Il l’aimait aussi car il avait la place privilégiée de l’aîné, le premier-né. C’était important à l’époque .
Jacob lui était brun. C’était un garçon tranquille qui restait sous les tentes où la famille vivait près des moutons. Rebecca, la maman préférait Jacob. Dieu lui avait dit un jour que le plus jeune de ses fils deviendrait le maître et que le premier-né serait son serviteur.
« Esaü échange son droit d’ainesse contre un plat de lentilles avec Jacob ».
Ces garçons se disputaient sans doute de temps en temps. Un jour Esaü qui avait trop couru , trop chassé arrive chez lui épuisé et affamé ; il demande à son frère Jacob de lui préparer un plat de lentilles au plus vite car il se sent proche du malaise. Jacob accepte mais demande en échange de ce service de recevoir la place d’aîné et ses privilèges. Esaü qui meurt de faim accepte un peu étourdiment .
Isaac devint vieux. Ses yeux s’affaiblissaient au point qu’il n’y voyait plus . Alors il appela son fils aîné et lui dit : « Je devient vieux. Va dans la campagne et chasse-moi du gibier . Fais- moi un plat comme j’aime et apporte-le moi .Je veux te bénir». Esaü parti aussitôt.
Rebecca entendit ce qu’Isaac disait à Esaü. Elle dit alors à Jacob : « Va me prendre au troupeau deux ou trois chevreaux. J’en ferai pour ton père un plat de viande comme il les aime et tu lui porteras afin qu’il te bénisse et confirme ainsi ta place d’aîné ». Jacob répondit à sa mère : « Esaü est poilu ; si mon père me touche il verra que je ne suis pas Esaü et ne me bénira pas ». Sa mère lui dit : « écoute-moi et fais ce que je dis ». Jacob apporta le chevreaux, Rebecca fit le plat. Elle fit mettre les plus beaux habits d’Esaü à Jacob et couvrit de peaux de chevreaux ses mains et son cou.
Jacob se rendit auprès de son père qui ne pouvait plus voir et lui « mon père ! Je suis Esaü, ton fils aîné et j’ai fait ce que tu as demandé. Lève-toi, je te prie et mange ! Puis tu me béniras ». Isaac dit à Jacob « approche -toi ». Il le toucha et dit « la voix est celle de Jacob mais les mains sont celles d’Esaü ». Alors Isaac bénit Jacob : « Que Dieu te donne la rosée du ciel, des champs fertiles, du blé et du vin en abondance. Sois le maître de ton frère ».
« Isaac accorde sa bénédiction à Jacob au lieu d’Esaü ».
Jacob avait à peine quitté son père qu’Esaü revint de la chasse. Il fit aussi un plat appétissant qu’il porta à son père et lui dit « mange mon gibier puis tu me béniras ». Isaac fut saisi d’une terrible émotion ; il comprit l’erreur qu’il avait faite en bénissant Jacob mais une bénédiction ne peut pas être retirée, Jacob restera béni.
Esaü plein de colère se mit à crier et à haïr son frère . Il dit « quand mon père sera mort, je tuerai Jacob ». Rebecca dit à Jacob : « Fuis loin d’ici ; va chez mon frère Laban ». Très effrayé Jacob s’en alla .
Il arriva en un lieu où il passa la nuit. Il prit une pierre dont il fit son oreiller. Il fit un rêve. Il vit une échelle appuyée sur la terre et dont le sommet touchait le ciel. Des anges de Dieu montaient et descendaient le long de l’échelle. Tout en haut se tenait le Seigneur, et il disait : « Je suis le Seigneur, le Dieu d’Abraham ton grand père, le Dieu d’Isaac ton père. La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à tes descendants. Voici, je suis avec toi partout où tu iras ».
Voilà ! Nous verrons le mois prochain ce que Jacob fera chez son oncle Laban.
Jacob se réveilla et dit « Certainement le Seigneur est dans ce lieu et moi, je ne le savais pas ». Il se leva et se remit en marche. Et le Seigneur l’accompagna dans son voyage.
« Le songe de Jacob » par Cigoli Lodovico 1593