Le Bon Samaritain

par | Contes | 0 commentaires

14

Oct, 2022

Le Bon Samaritain est une parabole du Nouveau Testament dont se sert Jésus de Nazareth pour illustrer sa définition de l’« amour du prochain ». Il répond à une question qui lui est posée à propos de la « Règle d’or » de l’Ancien Testament : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Un jour que Jésus enseignait, un docteur de la Loi se leva et lui posa une question sur les lois de Dieu pour l’embarrasser. Il voulait lui tendre un piège.

« Maître, dit-il à Jésus, que dois-je faire pour gagner la vie éternelle ? »

« Dans la Loi de Moïse, qu’y a-t-il écrit ? demanda Jésus. Tu es spécialiste, tu dois savoir ». L’homme répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit. Et aussi, ton prochain comme toi-même ». Tu as bien répondu, lui dit Jésus. Fais cela, et tu auras la vie éternelle ». Mais le chef religieux poursuivit : « Que signifie exactement aimer son prochain comme soi-même ? Qui est mon prochain ? »

Un homme descendait un jour de Jérusalem à Jéricho, et il fut attaqué par des brigands qui le rouèrent de coups, lui prirent ses vêtements et le laissèrent à demi mort sur le bord de la route.

Un peu plus tard, un prêtre vint à passer. Mais quand il vit l’homme blessé, étendu sur le sol, il se dit : « Cet homme a l’air mort, et en tant que prêtre il m’est interdit de toucher un cadavre. Je ferais mieux de m’éloigner ». Il passa outre, et l’homme resta par terre, sans aide

Un peu plus tard, un Lévite, un homme religieux du Temple, descendit par le chemin. Il vit l’homme, prit peur, gagna l’autre côté de la route et poursuivit son voyage.

C’est alors qu’un Samaritain passa sur le même chemin. Comme vous le savez, les Juifs et les Samaritains ont toujours été ennemis. Mais cet homme s’arrêta. Il se pencha sur le blessé et vit qu’il vivait encore. Le Samaritain nettoya et soulagea ses blessures avec du vin et de l’huile. Puis il déchira ses vêtements pour bander ses plaies et arrêter l’hémorragie.

Puis le bon Samaritain chargea l’homme malade sur son âne, le transporta à l’auberge la plus proche et prit soin de lui toute la nuit.

« Le Samaritain nettoya et soulagea ses blessures avec du vin et de l’huile »

Comme il avait à faire le lendemain, le Samaritain donna à l’aubergiste quelques pièces d’argent pour qu’il puisse nourrir et soigner le malade.

« Aie soin de lui jusqu’à mon retour », dit-il à l’aubergiste. Si tu dépenses plus pour lui, je te rembourserai plus tard

Se tournant vers le chef religieux qui lui avait posé la question, Jésus lui dit : « Ainsi lequel de ces trois voyageurs, à ton avis, s’est montré le prochain de l’homme blessé ? »

« Il me semble que c’est celui qui a été bon avec lui » répondit le chef religieux.

« Alors, dit Jésus. Va et fais de même ».